Après un an et demi de crise sanitaire et de nombreux débats autour de l'hésitation vaccinale, les Français font malgré tout confiance, pour leur écrasante majorité, aux scientifiques du champ médical. Jody Amiet / AFP
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Les Français et la science, une histoire de confiance

Existe-t-il vraiment une défiance généralisée des Française et des Français envers la science ? L'enquête Les Français et la science 2020, conduite du 28 octobre au 27 novembre 2020 par l’Université de Lorraine, en partenariat avec le Groupe d’Étude des Méthodes de l’Analyse Sociologique de la Sorbonne (Sorbonne Université / CNRS) et la London School of Economics and Political Science, nous révèle une toute autre réalité.

Il existe depuis quelques années en France la tentation de cultiver l’idée de défiance pour mieux… la soigner. De fait, nombre d’efforts (louables) pour promouvoir la culture scientifique entendent établir leur légitimité sur un constat alarmiste : « (…) on assiste à une remise en cause croissante de l’universalité, de la valeur culturelle et de l’impact social du travail scientifique », lisait-on il y a quelque temps dans l’ouverture d’un appel à la « reconquête » de la culture scientifique.

Plus récemment, commentant les résultats d’une enquête Ipsos, le directeur d’un cercle de réflexion consacré à l’innovation économique établissait un lien fort entre défiance et déficit de culture scientifique : « on comprend moins que jamais ce que font les scientifiques, leurs démarches et peut-être même ce qu’apporte la science. »

En somme, alors que les scientifiques bénéficient dans les médias d’une visibilité record depuis le début de l’année 2020, cette surexposition n’aurait servi qu’à alimenter l’ignorance qui à son tour n’aurait fait qu’alimenter le soupçon… Beau paradoxe qui devrait inciter les scientifiques à revoir en profondeur leur stratégie de communication !

Dans son allocution du lundi 12 juillet, Emmanuel Macron s’est senti obligé de rappeler que la France était « une grande Nation de Science, celle des Lumières, de Pasteur », comme une réponse à la défiance supposée des Françaises et des Français vis-à-vis des scientifiques.

La réalité est assez différente. La plupart des grandes enquêtes conduites ces dernières années nous invitent au contraire :

  • à abandonner l’idée simpliste d’une relation linéaire entre connaissance et adhésion.

  • à prendre conscience de la relative stabilité des attitudes à l’égard de la Science comme institution.

  • à interpréter leurs éventuelles fluctuations pendant les périodes agitées, comme celle que nous traversons, selon un modèle dit du saut à l’élastique (« bungee jump model »).

Un saut à l’élastique réunit généralement trois éléments : une plate-forme de maintien en hauteur sur laquelle est fixé un élastique de saut, un saut dans le vide en direction du sol et une marge de sécurité pour ne pas toucher ce dernier. Transposé à l’activité scientifique, ce modèle permet de décrire a) le caractère bien établi, historiquement et socialement, de la confiance accordée à la Science (« la plate-forme d’arrimage ») ; b) la capacité de cette confiance à chuter de façon spectaculaire sur tel ou tel sujet particulièrement controversé (« le saut dans le vide ») ; c) la force de rappel jouée par l’autorité culturelle de la science qui évite que la confiance ne touche durablement le fond (« la marge de sécurité »).

Un tel modèle permet de s’affranchir d’une vision décliniste de l’autorité culturelle de la Science tout en donnant à comprendre le sentiment de risque ou de perte de confiance souvent exprimé par les chercheurs impliqués dans des controverses publiques.

L’enquête Les Français et la science 2020 conduite du 28 octobre au 27 novembre 2020 auprès d’un échantillon représentatif de 3 500 Françaises et Français âgés de 18 ans par l’Université de Lorraine, en partenariat avec la London School of Economics and Political Science (LSE) et le Groupe d’Étude des Méthodes de l’Analyse Sociologique de la Sorbonne (GEMASS) confirme ces enseignements tout en apportant des précisions inédites, notamment sur la manière dont la confiance exprimée se distribue en fonction des groupes professionnels considérés. Cette enquête est la huitième d’une série d’études françaises, initiée en 1972 par Frédéric Bon et poursuivie chaque décennie par Daniel Boy (Sciences Po, CEVIPOF).

L’impact de la pandémie reste circonscrit : une majorité écrasante de notre échantillon, 83 %, continue à faire « un peu » ou « beaucoup » confiance aux scientifiques ou aux universitaires « pour dire la vérité sur le coronavirus ».

La confiance exprimée à l’égard des médecins est encore plus nette avec un score de 92 %. Cette adhésion de principe paraît peu sensible aux variations de niveau d’éducation : pour les scientifiques, l’expression de confiance perd 5 points dans la population dont le niveau de diplôme est inférieur au baccalauréat (78 %). Elle est quasi nulle pour les médecins (-1 point).

Elle est également peu sensible à une grille d’interprétation politique. Le fait d’avoir voté pour Emmanuel Macron à la dernière élection présidentielle fait certes monter le score de confiance en la science de 8 points, mais les électeurs de Jean Luc Mélenchon ne sont pas en reste avec + 5 points.

Seuls les électeurs de Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan expriment une perte de confiance, avec respectivement – 5 points et -9 points par rapport à l’échantillon global.

L’enquête est par ailleurs l’occasion d’apporter des précisions sur la manière dont cette confiance se distribue entre les différentes disciplines concernées par la recherche sur la Covid-19. Sans surprise, elle s’oriente prioritairement vers les scientifiques associés aux enjeux de santé : les virologues (90 %), les épidémiologistes (88 %), mais aussi les généticiens (85 %). Plus inattendu, et alors qu’on a pu parfois les entendre se plaindre d’être peu sollicités par les autorités publiques, les chercheurs en sciences sociales obtiennent un score relativement élevé (70 %), là où les économistes échouent à rallier une majorité des personnes interrogées (43 %).

Un débat largement biaisé

Si, quoi qu’on en dise, la confiance accordée aux médecins et scientifiques résiste à la crise, faut-il en conclure que le débat sur les vaccins qui occupe les Français depuis le début de l’année 2021 est un débat inutile ?

Après tout le vaccin n’est-il pas, sinon le symbole, du moins le produit de l’activité des scientifiques et des médecins ? La dernière génération de vaccin à ARN messager n’est-elle pas la preuve éclatante qu’une crise sanitaire est une source d’avancées scientifiques et technologiques ? On retrouve ici un enseignement classique des nombreuses enquêtes consacrées aux attitudes à l’égard des sciences : l’ambivalence, l’hésitation ou encore l’incertitude des populations enquêtées

1) s’expriment le plus souvent à l’égard, non de la Science en tant que telle, mais de ses usages ou de ses applications.

2) ne sont que très rarement réductibles à un choix binaire. Il est aujourd’hui établi que la France est l’un des pays dans lequel ce sentiment d’ambivalence est le plus partagé.

L’enquête Les Français et la science 2020 confirme ce constat : 61,5 % de notre échantillon considère que la science apporte à l’homme « autant de bien que de mal ». Elle est également l’occasion de rétablir le sens des échelles et des nuances.

À la question, posée alors que la campagne vaccinale n’avait pas débuté en France, « si un vaccin contre la Covid-19 était à votre disposition, accepteriez-vous de vous faire vacciner ? », les opinions arrêtées représentent un tiers des réponses obtenues : 14 % de « oui absolument », 22 % de « non ». Entre ces deux pôles se joue la distribution de l’essentiel de l’échantillon (64 %) avec les probabilités positives (« oui probablement », 23 %), l’indécision (« je ne suis pas sûr·e », 29 %) et les probabilités négatives (« probablement non », 12 %). Autant de figures de l’hésitation qui représentent différents états d’un processus délibératif dont l’issue en termes de décision vaccinale est restée très longtemps incertaine.

Cette fluidité des attitudes, perceptible dès la fin de l’année 2020, a depuis été confirmée par un déplacement progressif, entre janvier et juin 2021 des hésitants vers les vaccinés ou les personnes déclarant des intentions certaines ou probables de se faire vacciner.

Le débat public, par la centralité qu’il accorde trop souvent à la thématique du rejet, elle-même assimilée à diverses variantes de l’irrationalité telles que le complotisme, agit comme un miroir déformant. Il surreprésente des positions clivées minoritaires, voire marginales, et ce faisant contribue à invisibiliser la dynamique plus fine des attitudes à l’égard des produits de l’activité scientifique.

L’enquête souligne par ailleurs que, comme pour beaucoup d’autres sujets controversés, l’hésitation vaccinale est largement indépendante du niveau d’éducation : le fait par exemple d’avoir un diplôme bac+3 ou plus ne contribue à réduire au mieux l’expression d’incertitude que de 3 points. De façon plus inattendue, la croyance en la nocivité, potentielle ou avérée, des vaccins n’a pas le rôle qu’on lui accorde traditionnellement. Près de la moitié – 46 % – des hésitants n’adhèrent pas à l’idée selon laquelle les vaccins seraient par principe « nocifs ».

Si l’hésitation vaccinale n’est réductible ni à un sentiment de défiance à l’égard de la Science, ni à un déficit d’éducation, ni à une surestimation systématique des dangers de la vaccination, d’où vient son importance en France comme dans un certain nombre d’autres pays développés ? C’est encore aujourd’hui une question très largement ouverte pour les sciences sociales.

À l’heure où la question du plafond vaccinal se pose de façon toujours plus critique face à la diffusion du variant delta, et où le gouvernement a d’ores et déjà décidé de rendre la vaccination contraignante pour les soignants, c’est ici sans doute que le conseil sur la vaccination de 35 citoyens mis en place par le Conseil économique, social et environnemental (CESE) pourrait dépasser le statut de simple gadget destiné à asseoir la légitimité d’une stratégie gouvernementale prédéfinie.

Un conseil citoyen, pour quoi faire ?

Établi en janvier 2021, le travail du comité citoyen a été rapidement « cadré » par Alain Fischer, le président du conseil d’orientation de la stratégie vaccinale du gouvernement, autour de quatre grandes questions :

  • Comment faire en sorte que la communication à l’égard du grand public soit la plus claire et pédagogique possible pour emporter la confiance de la population ?

  • Quels dispositifs doivent être mis en place pour assurer le dialogue avec les professionnels de santé et garantir leur confiance tout au long de la campagne de vaccination ?

  • Identifiez-vous des difficultés d’accès à la vaccination en fonction de critères géographiques ?

  • Identifiez-vous des difficultés d’accès à la vaccination en fonction de critères sociaux ?

Courant avril, le comité a fait part de ses premières « recommandations ». Pour ne retenir qu’un exemple, la recommandation 1.1. met clairement en lumière la raison d’être de ce comité :

« Face à des enjeux de confiance et d’adhésion de la population aux décisions prises, le gouvernement doit réagir afin que la plus grande proportion des Français se fasse vacciner et que nous atteignions une immunité collective au plus vite. En réponse à ces enjeux, le collectif citoyen propose comme recommandation de donner des informations claires sur les logiques de décision du gouvernement. Données par le gouvernement et étayées par l’avis de représentants scientifiques, ces informations doivent permettre à chacun de comprendre et d’adhérer aux décisions prises et ainsi conserver un lien de confiance entre gouvernement et citoyens. »

A-t-on réellement besoin d’un comité citoyen pour rappeler au gouvernement la nécessité de bien communiquer sur ses « logiques de décision » et tenter maladroitement de dissoudre le problème de l’adhésion dans celui de l’information ? Peut-il y avoir un bon usage de ce comité citoyen ?

Longtemps espéré par le comité scientifique présidé par Jean‑François Delfraissy, ce comité pourrait être l’occasion de donner un coup de projecteur sur la diversité des motifs de l’hésitation ou de la critique vaccinale qui, soit échappe traditionnellement aux enquêtes par sondage, soit est trop fréquemment réduite à des répertoires argumentatifs disponibles sur les réseaux sociaux. Mais encore faut-il pour cela qu’un certain nombre de conditions soient réunies. Nous en proposons quatre comme autant de règles du jeu :

1) Ne pas demander au conseil citoyen ce qu’il ne peut pas produire : un tel dispositif ne peut pas se substituer aux enquêtes de sciences sociales, ni être considéré comme un « thermomètre citoyen », comme certains l’affirment. Il n’est pas en mesure de définir les variables sociales et géographiques qui déterminent l’accès à la vaccination, ni même de donner à voir l’état de l’opinion publique et ses évolutions ou de générer l’acceptabilité sociale d’une stratégie vaccinale.

2) S’autonomiser par rapport à une demande gouvernementale inutilement centrée sur l’objectif d’« emporter la confiance ». Ce comité devrait être plus qu’un « accompagnant » : un espace de dialogue ouvert à même de susciter et exposer le spectre le plus large possible des dynamiques délibératives – des « bonnes raisons » disait le sociologue Raymond Boudon – de l’hésitation vaccinale dans toutes ses formes. Il faut faire de l’expression de ces formes variées une opportunité pour apprendre et pour comprendre.

3) Garantir l’accès du comité aux meilleurs experts internationaux de l’hésitation vaccinale pour se prémunir contre un cadrage national trop étroit lié aux attentes gouvernementales. Un article récent de la Revue Française de Sociologie soulignait ce que la situation observée en France devait aux débats venus des États-Unis et de Grande-Bretagne au début des années 2000.

4) Définir et tracer les modalités d’interaction avec les autres conseils comme avec le gouvernement : le conseil citoyen arrive tardivement dans un paysage de conseils et comités qui s’est enrichi depuis le début de la crise. Il lui faut donc trouver sa place tout en anticipant sur toute forme d’instrumentalisation politique. L’expérience du comité scientifique Delfraissy suggère que l’exercice n’est pas toujours aisé.


Michel Dubois, sociologue , directeur de recherche CNRS et directeur du Groupe d'étude des méthodes de l'analyse sociologique de la Sorbonne - Gemass (Sorbonne Université / CNRS); Martin Bauer, Directeur du master de Communication Publique et Sociale, professeur de psychologie sociale, London School of Economics and Political Science et Pauline Hervois, Étudiante post-doctorante au Centre de Recherche sur les Médiations (CREM), Université de Lorraine

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

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