Océan : l’Agence nationale de recherche soutient un projet porté par Sorbonne Université

De nos jours, on considère qu’entre 3,3 et 3,6 milliards de personnes dépendent des écosystèmes côtiers marins et sont déjà en situation de forte vulnérabilité face au réchauffement climatique. Les pressions croissantes liées aux activités humaines et au changement climatique menacent la durabilité et la résilience de ces systèmes écologiques et socio-économiques.  

L’observation à long terme des environnements côtiers, de la biodiversité et des usages socioéconomiques associés est indispensable pour comprendre le fonctionnement et la dynamique de tels socio-écosystèmes, gérer les risques et évaluer la pertinence et l’efficacité des politiques publiques.

« L’objectif fondamental de FUTURE-OBS est de proposer des stratégies systémiques et ciblées d’observations multi-échelles et multidisciplinaires des socio-écosystèmes sur des zones identifiées à fort enjeux comme des façades maritimes exposées à de nombreuses pressions, des aires marines protégées et des zones aquacoles », explique dans son dossier de candidature Éric Thiébaut, professeur à Sorbonne Université et directeur de l'Observatoire des sciences de l'univers stations marines (OSU STAMAR).

Le développement de ces observatoires augmentés conduira à l’élaboration de nouveaux indicateurs permettant de suivre et d’appréhender pleinement le fonctionnement et les trajectoires des socio-écosystèmes côtiers. Cela facilitera par ailleurs la mise en œuvre d’initiatives de  développement durable écoresponsables et conçues pour répondre aux principaux enjeux environnementaux.

Six années seront nécessaires pour la mise en œuvre et la réalisation de ce projet d’envergure.